Je n'en suis pas à une arnaque près...

Gary Sheppard is back!

I’m back on track baby. La profession de journaliste m’oblige habituellement à exposer au public un minimum de neutralité. Présenter les 2 côtés de la médaille, sans en avantager plus un que l’autre. Mais aujourd’hui, oubliez ça!

C’est que le bonheur me sort par les oreilles.

La semaine dernière je vous parlais de mon stratagème que j’avais mis en application au fast food du coin pour réussir à me nourrir gratuitement. Un McValeur subtilement volé sous les yeux d’une caissière médusée par une ruse percutante.

Je terminais mon texte en me lançant dans une nouvelle réflexion pour pondre une autre idée de génie pour mettre la main sur du fric vite fait bien fait. Mon cerveau en ébullition, ce ne fut pas trop long qu’un plan prît forme.

C’est drôle comment traiter le DG Chartier de débauché l’a mené à m’offrir une job pour couvrir les Rangers. « Temps partiel 25 hrs semaine, 11.50$/H » M’offrait-il, comme si c’était le nirvana!

Moi, le Grand Gary Sheppard, à la solde d’un club comme les Rangers, JA-MA-IS! Je couvre les Oilers depuis la première victoire des Nordiques, un 11 octobre 1972, au Colisée alors que les 2 équipes étaient dans l’AMH. Affrontement où Maurice Richard dirigeait les fleurdelisés pour la dernière fois. Une raclée de 6-0, mais une page d’histoire quand même.

Comment pourrais-je quitter mes Oilers d’AMOUR? Les Gretzky, Kurry, Fuhr, Messier, Coffey et les autres, comment?

J’ai donc accepté le poste chez les Rangers, demandé à ce que l’on me paie les billets d’avion pour me rendre dans la grosse pomme. Je les ai mis en vente sur ebay et j’ai empoché 2300$.

Merci Chartier!

P.-S. Avec tout ça, je n’ai même pas le temps de vous parler du début de saison à chier des Oilers. Le DG Gagné n’a qu’à bien se tenir, je suis particulièrement en feu par les temps qui courent!


Gary Sheppard
Edmonton Sun

AMEN

DANS LES DENTS .

bollini , la terre est ronde